À l’occasion de la sortie du rapport de DigitalFoodLab sur la FoodTech en France (accessible ici), nous avons organisé un webinar sur le futur de l’écosystème. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de la présentation puis un échange avec deux entrepreneurs leaders dans leur domaine.
Vous trouverez dans cette vidéo :
1 – l’évolution des investissements dans la FoodTech en France.
Comme on le voit sur le graphique, les investissements ont largement progressé sur les six dernières années en France. Cela se traduit par des deals de plus en plus conséquents (Ynsect, Swile, etc.) et une visibilité plus grande de l’écosystème.
En faisant la comparaison avec l’échelle Européenne, on remarque que bien que deuxième, l’écosystème français manque d’une licorne. Une startup leader pourrait agir comme un phare et attirer plus d’investisseurs étrangers.
2 – Nous avons ensuite fait un état des lieux sur les forces et faiblesses des différentes catégories de la FoodTech française, notamment dans cette période post-confinement.
Comme on le voit sur le graphique, l’écosystème français est largement dominé par l’AgTech (notamment l’alimentation animale à base d’insectes avec Ynsect et InnovaFeed) et le Foodservice (en particulier les solutions de paiement pour la restauration). Si le premier point a été peu impacté par la crise récente, le second l’a été beaucoup plus.
Une des particularités de la FoodTech française est l’absence (ou quasi absence) de grands acteurs dans la livraison. Ce sont ces acteurs de la livraison de plats de restaurants qui ont assuré les plus grosses levées de fonds sur les six dernières années en Europe (Delivery Hero, Takeaway, Deliveroo, Wolt, Glovo). Aujourd’hui, la transition se fait au niveau mondial, en Europe mais aussi en France, vers les startups de livraison de courses (quelque soit leur modèle comme nous l’évoquons ici). On peut citer la Belle Vie comme exemple de cette nouvelle tendance.
3 – Nous avons eu l’occasion d’échanger avec Clément Bonhomme de Foodles et Nicolas Morin-Forest de Gourmey sur leur perspectives pour le futur de la FoodTech en France.
Nous avons abordé les points suivants :
- l’intérêt et la facilité de lever des fonds à l’étranger
- la visibilité de la foodtech française
- les secteurs d’avenir